TRAJET DE SALVADOR DA BAHIA A MORRO DE SAO PAULO
Le ferry pour Morro de Sao Paulo ( 17 euros) part à 14h00, ce qui me laisse du temps ce matin pour arpenter les rues de Salvador, toujours mon fidèle appareil photo à la main. Les magasins qui étaient fermés hier sont maintenant tous ouverts, et je retrouve l'agitation typique des villes brésiliennes. Salvador a cette particularité, que les brésiliens sont beaucoup plus proches de leurs racines africaines :
- dans leur couleur de peau d'abord (les brésiliennes blondes de Rio de Janeiro ont complètement disparus),
- dans leur mode de vie (rester assis à regarder passer les gens dans la rue pendant des heures), et leur vêtements,
- dans leur musique (rythmes africains plus marqués, danses africaines, très distincts de la samba brésiliennes).
A 13h00, Mickael, Sandrine, Sylvia et moi prenons la route pour le terminal du Ferry en descendant les ruelles de la vieille ville. Alors que nous nous éloignons de la côte, une autre face inattendue de Salvador da Bahia apparaît : celle d'une ville ultra-moderne aux hautes tours filiformes et multicolores.
Le trajet jusqu'à l'île dure 2h30, pendant lesquelles j'ai un bon mal de mer. Le temps est très nuageux depuis ce matin, et à notre arrivée sur l'île, il pleut presque. Mais ça n'enlève rien à la beauté de l'endroit. Des taxi-brouettes, un moyen de transport que je n'avais jamais vu jusqu'à aujourd'hui, nous attendent pour prendre nos affaires, car le chemin qui va du ponton jusqu'au village est escarpé. Ils n'ont pas beaucoup de succès, car tous le monde a un sac à dos. Nous traversons une rue de sable bordée de restaurants et de pousadas (guest house), et nous arrivons sur la première plage, bordée de paillotes, mais avec une charme certain.
Notre hôtel se trouve sur la deuxième plage. Nous avons réservé ici en faisons confiance aux gens de l'hôtel à Salvador, mais l'endroit est relativement cher pour ce que c'est. Du coup, en allant dîner, nous visitons d'autres pousadas et trouvons notre bonheur en face de la plage. Après un copieux diner, nous regardons un entraînement de capoera, puis rentrons tôt car nous sommes tous fatigués.