SAO PAULO - A LA DECOUVERTE DU NEW-YORK SUD-AMERICAIN
Mon avion atterri à Sau Paulo à 6h30. J’ai lu mon guide pendant le vol, et il semblerai que je viens de poser les pieds dans l’une des villes les plus dangereuse du monde, vue la quantité de conseils de sécurité qui sont donnés. Pas très encourageant pour commencer un voyage sur un nouveau continent …
Je fais connaissance à l’aéroport avec Thibault, un étudiant qui vient faire un stage d’un an ici. Je change de l’argent, juste de quoi payer mon trajet pour le centre-ville (24 reals) avec le bus-navette qui nous dépose devant la Place de la Republica, dans le centre historique de Sao Paulo. On se donne rendez-vous pour ce soir à 17h30 , et je prend un taxi pour l’Hôtel Ikeda, dans le quartier asiatique de Liberdad, réputé plus sure que le centre-ville.
Dès que je suis installé, je prend juste mes affaires les plus précieuses avec moi dans petit sac à dos (mon appareil photo, mon Ibook, mon Ipod, mes billets d’avion et mes papiers) car je n’ai pas tellement confiance dans la sécurité de l’hôtel, et je pars en ville.
Il est à peine 8h30 ce samedi, mais les rues commencent déjà à se remplir. Le soleil est au rendez-vous faisant grimper la température jusqu’à près de 30°C en début d’après-midi. Je commence ma visite par le centre historique, qui est constitué de bâtiments coloniaux parsemés et coincés entre les tours modernes, et autres bâtiments récents de style baroque, ou délabrés.
Les perspectives de bâtiments au bout des rues ressemblent à s’y méprendre à celles de New-York.
Les étroites rue commerçantes alternent avec les immenses boulevards aux perspectives panoramiques époustouflantes. Au final, l’ensemble constitue un paysage architectural urbain unique au monde. Sau Paulo est définitivement une ville verticale.
Je me promène ainsi toute la matinée, la tête en l’air, prenant des photos à chaque coin de rue.
En fin d’après-midi, je me décide à prendre le métro pour me rendre a la City Bank, seule banque que je connaisse qui me permet de retirer de l’argent avec ma carte visa. Le métro est moderne, et beaucoup mieux organisé qu’à Paris. La rue ou je me rend est le symbole du dynamisme économique de Sao Paulo avec ses tours de banques parfaitement alignées, créant un couloir de béton jusqu’à l’horizon.
A 17h30, je reviens au lieu de rendez-vous fixé avec Thibault, mais après 40 minutes d’attente, il n’est toujours pas là, et la nuit est tombée. Comme je ne préfère pas rester dehors dans la nuit, je vais dîner seul, et je retourne à mon hôtel vers 20h00, où je vais enfin pouvoir me reposer.