MOOREA - LE TIKI VILLAGE, ET CAYAK DANS LE LAGON

Publié le par Ludovic

Un grand beau soleil filtre à travers les rideaux ce qui me fait poser la question de louer à nouveau un vélo pour me promener. Mais dès 9h00, la chaleur devient accablante et freine mes ardeurs sportives. De toute façon, la navette du Tiki Village passe me prendre à 11h00 donc je passe tranquillement la matinée a faire des courses, lire, écrire, et prendre des photos de paréos polynésiens qui flottent dans le vent, le long de la route ou se succèdent les magasins.


J'ai à peine le temps de déjeuner avant que la navette arrive. Lorsque je débarque au Tiki Village, il est complètement vide, car pas encore ouvert. Super ... Les gens s'installent petit à petit et je vais voir une fille que j'ai reconnu comme qui faisant partie de la troupe de danse d'hier soir. Maintenant, elle tresse des costumes à partir de Pandanus de cocotier séché (lamelle de feuille séchée). Je lui pose plein de questions sur sa vie. Elle me raconte qu'elle travaille ici depuis 4 ans et vit à Moorea. La troupe du Tiki lui permet de voyager en France et dernièrement au Liban, mais elle préfère sa vie d'ici.


Le Village se rempli un peu et je peux aller voir un sculpteur sur bois qui fait des plats de cuisine et des instruments de percussion. Il a aussi des ukuleles, dont un très beau, ancien, magnifiquement sculpté, que j'achèterai bien pour l'offrir a mon frère.


Malheureusement pour moi, il n'est pas a vendre car appartient a sa famille depuis des générations et il le met juste en exposition ici. Il y en a d'autres mais ils ne plaisent pas, donc il m'indique où je peux aller à Papeete pour en acheter à un prix normal (15 000 CFP).

Je passe en suite voir un gars robuste qui en train de sculpter un Tiki dans une grosse pierre. Un tiki est une statue d'un aspect ratatiné et dont la tete avec ses grands yeux ressemble a celle d'un insecte.
Le sculpteur lui même est impressionnant avec ses bras et ses cuisses bien musclées, et surtout, entièrement ornées de tatouages polynésiens. Tous ont une signification mais il ne veut pas s'étendre sur le sujet. Intime, je présume, donc je n'insiste pas.

 

Je continue mon tour du village où je croise à nouveau le couple néo-zélandais d'hier en train de regarder les perles de culture, le fameuses perles noires de Polynésie.



Je vais sur la plage admirer les reflets des objets qui flottent sur le lagon. La mer est tellement calme que l'on dirait un mirroir.



Rien de plus à voir, donc je retourne à l'accueil pour me faire ramener au camping et aller déjeuner sur la plage.

Le temps semble stable et je ne compte pas rester à rien faire cet après-midi. Je repars à 14h00 pour aller louer un cayak dans un hôtel (Le Tipanier) qui se trouve à 10 minutes de marche de mon camping. L'endroit est superbe, idéale pour venir en couple et passer des bons moments de détente en amoureux. La location du cayak coûte 500 FCP/heure, le moins cher que j'ai trouvé dans le coin. Je laisse mes vêtements et mon argent au vieux monsieur qui tient la boutique et j'enfourche mon cayak qui glisse sur l'eau chaude du lagon. Je traverse le lagon jusqu'à la barrière de récif où un fort courant inverse me ramène vers l'intérieur. De grosses vagues s'éclatent sur la roche à quelques mètres de moi dans une gerbe d'embrun de plusieurs mètres de haut. Là où je reste, je peux descendre du cayak et toucher un fond de sable blanc. Je suis une fois de plus émerveillé par la clarté de l'eau.

Une averse arrive et vient troubler la surface de la mer m'empêchant de bien voir les merveilles qui sont sous moi. Je contourne un premier Motu et arrive dans une passe (passage entre les récifs ou entre 2 iles) ou un fort courant me ramène dans le lagon sans que j'ai a ramer. Il y a 2 mètres de fond au maximum et des coraux multicolores splendides tapissent le fond. Je me laisse dériver en observant ce que se passe autour et dessous mon cayak. Les poissons  s'écartent à mon approche.

La pluie se remet à tomber et j'accoste sur l'île pour faire une pause. Quelques touristes y font du snorkelling et semblent bien apprécier ce qu'ils voient. Moi je retraverse le lagon pour atteindre la pointe de Moorea où se trouvent les bungalows abandonnés du Club Med. Il y a beaucoup d'hôtels de luxe dans cette situation sur chaque île, c'est vraiment du gâchis. Je remonte lentement jusqu'à la plage du Tipanier et rend le cayak à 17h00.

De retour au camping, je me fais une petite séance de lecture et je vais dîner. Le ciel est resté dégagé et j'assiste à mon premier couché de soleil digne de ce nom en Polynésie. Enfin !

Publié dans Polynésie française

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