JAVA - PANGANDARAN - EXPLORATION DES ENVIRONS EN MOBILETTE

Publié le par Ludovic

Quand j'ouvre les yeux ce matin, c'est le déluge dehors. Hors de question d'aller me promener en mobilette avec les autres par ce temps la. Le rendez-vous est au Cantik Bar a 10h00, et il pleut encore quand je m'y rend. Les autres sont déja la. Nicole, Natna et moi étant peu motivés pour partir avec ce temps, nous attendons jusqu'a 10h30 que ca se calme, et nous décidons de tenter le coup sous un petit crachin qui semble faiblir. Je conduis une mobilette avec Nicole derriere moi en direction du Green Canyon. Malheureusement, au bout de quelques kilometres, la pluie repart de plus belle et nous nous abritons sous une station-essence pour prendre une décision. Si nous continuons dans cette direction, nous foncons droit sur la tempete, si nous allons dans le sens opposé, quelques morceaux de ciel bleu nous laissent espérer une meilleure météo. Le choix n'est pas difficile... Nous chamboulons donc les plans et allons voir une plage située dans un Parc National.

La route serpente dans la foret traverse quelques hameaux traditionnels. Il faut payer un léger droit d'entrée pour accéder a la plage qui se trouve dans un Parc National. L'endroit est tres fréquenté par les touristes indonésiens qui viennent passer 5 minutes ici avant de remonter dans leur bus. Du haut d'un promontoire, j'ai une vue superbe sur une plage grise qui s'étend a perte de vue de part et d'autre. Les vagues déferlent en créant des lignes d'écume blanche qui glissent sur plusieurs centaines de metres avant d'atteindre le sable.


Nous descendons sur la plage et la carte postale révele  son vrai visage : des kilometres de déchets en plastique jonchent le sable. Quel gachis. Malgré ca, Natna et Dewi s'installent a l'ombre dans un coin a peu pres propre. Je vais me promener pour voir si ca s'améliore un peu plus loin mais il n'y a rien a esperer de ce coté la. Comme tout pays en voie de développement qui se respecte, le respect de l'environnement est une préoccupation qui se place bien loin derriere celles liées a la satisfaction des besoins élémentaires de la population : manger et gagner de l'argent, pour le reste, on verra plus tard !


J'observe quelques beaux specimen de crabes qui se balladent pendant ques les autres vont gouter les vagues. Nous restons la une heure, puis nous repartons dvers notre destination initiale car le ciel s'est largement éclaircit.



Au bout d'une demi-heure de route, nous quittons l'asphalte pour emprunter d'étroites petites routes de campagnes ou seules les mobilettes peuvent circuler. Ca se transforme en chemin de terre qui zizague entre les maisons construites dans l'ombre de la végétation. J'ai l'impression de rouler dans les jardins des uns et des autres. Nous débouchons sur une superbe lagune aux eaux dormantes séparée de la mer par un fin bras de terre. Derriere, les vagues font entendre leur rugissement sans que nous puissions les voir.




Une longue passerelle en bambou permet d'accéder a une sorte de village sur pilotis construit en plein milieu de la lagune. Tout autour se trouvent des plateformes de peche traditionnelle.


Nous accédons au village et nous installons sous une hutte. L'endroit est paisible a souhait. Entres les huttes reliées par des petites passerelles, se trouvent des filets qui tiennent captifs les poissons de la peche precédente. Il suffit de choisir ce que nous voulons et cela arrivera dans notre assiette dans quelques minutes plus tard. Nous faisons une commande groupée. Le temps que notre repas arrive, je vais visiter les installations puis je reviens a notre hutte ou l'envie de faire une sieste dans ce petit coin de paradis a déja effleuré tout le monde.



Un thé nous est servit et quand le déjeuner arrive, nous nous régalons. Tout est posé au milieu, chacun se sert et mange avec les doigts comme il est d'usage de le faire ici, apres s'etre lavé les mains dans un petit bol avec de l'eau citronnée. Le repas nous coute 22 000 RPH chacun (2 euros), une aubaine pour un poisson aussi frais et délicieux !

Je serai bien resté sur ce paisible village flottant quelques heures de plus, mais de gros nuages gris refont leur apparition et nous préférons rentrer a Pangandaran avant que cela se gate. Chacun vaque a ses occupations, et je garde la mobilette pour aller au Café Internet. Je la ramene ensuite a Dewi qui est toujours au bar, je vias prendre une douche et tous le monde se rejoint pour le diner et une derniere soirée tous ensemble. Comme Erik et Matias partent demain pour le Sud de Java puis Bali, je leur donne des conseils sur l'itinéraire.

Publié dans Indonésie

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T
Je ne comprend pas comment tu fais pour magnifier a ce point les endroits que tu visites !! Je suis passé a Pangandaran et d'autres endroits de ton parcours en Indonésie il y a 3 ans et demi, et Pangadran ca m'avais semble d'un ennui mortel, sans interet. Et maintenant que je lis tes article dessus, je me dit " mais qu'est ce que j'ai foutu pour louper ca ???" Tu as ce don de la curiosite et de l'ouverture d'esprit qui t'ouvre les portes sur de choses que surement 95% des voyageurs ne percoivent pas. Merci de me faire revivre ce voyage d'une autre maniere. J'ai envie d'y retourner pour le voir de mes propres yeux.<br /> Bonne continuation et longue vie a ton fabuleux blog.