JAVA - LES TEMPLES DE PRAMBANAN, ET DÉPART POUR LA VILLE DE SEMARANG

Publié le par Ludovic

Enfin, apres 5 jours passé a Yogyakarta, le jour du départ pour le Kalimantan est enfin arrivé. Comme j'ai encore la mobilette pour toute la matinée, j'en profite pour aller de bonne heure aux temples de Prambanan. Le trajet dure 30 minutes et il commence a pleuvoir en route. Je m'abrite sous une station essence et j'en profite pour refaire le plein. Heureusement, lorsque j'arrive a Prambanan, le ciel s'éclaircit et semble de bonne augure pour le reste de la matinée.

Je paye les 90 000 RPH du ticket d'entrée et me dirige vers le temple au bout d'une longue allée de verdure. De loin, ca a l'air plus impressionnant que Borobudur. Prambanan est un ensemble de temples hindous datant du 9eme siecle qui a été presque entierement restauré dans les année 50. Avant, les tremblements de terre successifs et les pillages en avait fait un amas de pierres sans intéret.


Malgré le fantastique travail de reconstruction du puzzle, il reste encore des dizaines de petits temples autours du complexe principal qui sont restés a l'état sauvage. Les pierres dont l'emplacement d'origine n'a pu etre retrouvé sont toutes stockées dans un coin. Et il en reste beaucoup !


Je visite un premier temple  : un escalier pemet d'accéder a une plateforme qui fait le tour du temple. Comme a Borobudur, les murs sont ornées de fresques taillées a meme la pierre, représentant la légende de Ramanaya que nous avons vu hier.



L'escalier continu et permet de pénétrer a l'intérieur du temple ou se trouve un statue de Boudha debout a moitié dans l'ombre.


Je passe au deuxieme temple qui est strictement identique au premier. Je pense que j'ai compris a quoi m'attendre dans le 3eme temple, le 4eme, le 5 eme, ... donc je fais quelques photos d'ensemble, un gros plan en plusieurs partie du toit,  et je m'en vais. Prambanan aura été aussi ennuyeux que Borobudur ...



Je rends la mobilette, je récupere mon passeport avec soulagement, et je commence a préparer mon sac pour les 5 prochains jours. Le voyage va essentiellement consister a voyager en bateau dans les canaux du Parc National Tenjung Puting donc je ne prend que le strict nécessaire. Je laisse le reste a l'hotel car je vais y revenir. A 11h30, je pars pour de nouvelles aventures. L'excitation du départ commencait a me manquer. Je vais voir un taxi qui demande trop pour la course, et je pars finalement sur une moto pour l'hotel de Birgit ou nous avons tous rendez-vous. Anton arrive peu apres, et a 13h00, nous nous entassons dans la voiture d'Erica dont je découvre la monstreuse sono cachée dans le coffre, installée pas son frere. Le tuning et les indonésiens, c'est un grand amour qui dure depuis longtemps. Nous attendons le bus privée qui nous emmene a Semarang devant un restaurant du centre-ville. Nous avons juste le temps d'acheter des parts de pizza, de l'eau et des gateaux secs en guise de déjeuner, et nous voila parti pour 3 heures de route. Je dors la plupart du trajet car je suis fatigué a force d'etre perpétuellement réveillé a 4h00 par l'appel de la mosquée.

Le bus nous dépose a l'office de tourisme de Semarang, d'ou nous cherchons un hotel pour cette nuit. Pas beaucoup d'aide de ce coté la dopnc nous choisissons un hotel dans le Lonely Planet, dans le quartier de Chinatown. Les descriptifs ne sont pas tres encourageants sur la qualité des hotels, mais dans notre budget, il n'y a pas grand choix. Nous prennons un taxi pour y aller. Le gars ne comprend rien a l'endroit que nous lui indiquons. Pourtant, Anton lui parle en indonésien, lui montre l'adresse sur le guide et l'emplacement sur la carte de la ville. Il fini par démarrer, mais il s'arrete aussitot devant le Novotel ou il demande a ses collegues taxis la direction. Une discussion de 5 minutes s'ensuit et lorsque tout le monde semble d'accord, .notre chauffeur acquise de la tete pour signaler qu'il a compris ou aller et nous démarrons enfin. C'est incroyable qu'un chauffeur de taxi soit aussi imcompétent !  Mais il va nous prouver qu'en fait, il est completement démeuré ! Au bout de 10 minutes, nous sortons de la ville, et nous dirigeons vers une grosse usine au loin. Je fais signe a Anton qui est devant que ce n'est pas normal et il demande au chauffeur de s'arreter. Cet abruti n'a toujours rien compris a l'endroit ou nous voulons aller !!! Anton lui explique a nouveau et tout d'un coup, un éclair d'intelligence jaillit en lui. Fier de lui, il fonce dans les petites rues nous montrant que cette fois, il sait ce qu'il fait. En attendant, il a fait un détour énorme et le compteur ne s'est pas arreté ... Nous arrivons en pleine nuit devant l'hotel que nous voulions. Nous lui payons la totalité de la course (16 000 RPH) meme s'il ne le mérite pas (compte-tenu du temps qu'il nous a fait perdre, je n'étais pas vraiment pour, mais bon...). L'hotel semble correct au premier abord, mais quand nous visitons une chambre, c'est pas le grand enthousiasme : Pas de douche, il faut se laver avec le bac, la literie est fine et dégoutante, et pour courronner le tout, les draps ne sont pas fournis. Nous partons tous sans réflchir une seule seconde. Il ne nous reste plus qu'a trouver un hotel dans la nuit, et bien sur, il n'y en a aucun autre dans le coin. Le plus proche est a plus d'un kilometre, mais des crétins d'indonésiens nous indiquent la mauvaise direction et il nous faut donc retourner sur l'avenue principale avant de trouver notre chemin. Je suis super blasé de tous ces incompétents. Je n'ai qu'une envie, c'est de larguer tout le monde et de prendre moi-meme les choses en main. Nous trouvons un hotel au bout de 20 minutes de marche mais il est plein. Le suivant a 500 metres l'est aussi. Le 4eme hotel que nous trouvons semble d'un bon standard depuis l'extérieur mais quand nous visitons une chambre, c'est répugnant. Comme dans le premier hotel, il n'y a pas de douche a l'européenne et la literie qui tombe en morceau me donne des démangeaisons rien qu'en la regardant. Mais ici, un drap est fourni. Devant le ras-le-bol général, nous prenons quand meme 2 chambres double. Je partage la mienne avec Anton. Il y fait une chaleur étouffante, et le ventilateur est tout simplement d'une inefficacité totale. Ca ne fait que 2 heures que je suis a Semarang, mais je déteste déja cette ville !

Apres avoir difficilement trouvé une chambre d'hotel répugnante, il nous faut maintenant trouver un restaurant. Nous sommes tous d'accord sur le fait d'avoir de la bonne nourriture donc nous cherchons un restaurant touristique. Une bonne adresse est indiquée dans le Lonely Planet, et nous nous y rendons. L'endroit est propre et colle tout a fait au standard que nous cherchions (il a obtenu une récompense gastronomique francaise il y a 20 ans) mais les prix se sont envolés par apport a ce que nous espérions. Qu'a cela ne tienne, je suis affamé donc je me prend des pains a l'ail, un tournedos et un coca-cola. La bouteille de coca est minuscule (22 cl) pour le prix qu'elle coute, ce qui m'énerve encore un peu plus. Quand le tournedos arrive, j'ai dans mon assiette un morceau de viande que je ne sais comment qualifier : ca ressemble a du steak grossierement haché, sans sauce, sans rien. Je hais cette ville ! Quand je demande de la sauce, je fais une telle tete que le serveur m'assure que c'est gratuit. Je mange presque tout, et une fois le ventre rempli, je commence enfin a me détendre. Mes amis allemands ont discuté dans leur langage natal presque toute la soirée, ce qui n'a pas été pour me calmer mais je compte bien leur faire comprendre que je ne vais pas supporter ca 4 jours de suite si ca se passe encore comme ca demain.

De retour a l'hotel, je prend ma douche "a l'indonésienne" en me versant de l'eau dessus avec la louche en plastique, et je vais me coucher en ayant préalablement étendu mon duvet pour éviter tout contact avec le matelas, puis j'entre dans mon sac de couchage en soie. Il fait une chaleur pas possible, les moustiques attaquent malgré ma creme anti-moustique, et ca commence a me démanger de partout. Pas sur que j'arrive a dormir cette nuit.

Publié dans Indonésie

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Commenter cet article
V
bon bon bon ... pas toujours facile la vie de globe-trotter.<br /> Ceci dit je te trouve un peu dur avec les temples que tu as pu visités. Les photos sont très jolies !<br /> Mais bon je sais ce que c'est, il ya des moments où on ne ressent rien, on n'est pas dedans ... c'est tout.<br /> <br /> En espérant que la fin de ton périple se passe bien.<br /> <br /> Vincent