ANTARCTIQUE - PLENAU ISLAND - LES PINGOUINS FONT DE LA LUGE
Le bateau s'arrête à la sortie du canal devant une petite île d'1 kilomètre, au pied d'une montagne. L'île de Pléneau, du nom de son découvreur français, est un cailloux recouvert de neige qui, pour faire dans l'originalité, abrite une colonie de pingouins Gentoo. Le ciel est couvert d'un épais manteau nuageux, ce n'est pas terrible pour les photos. En plus, je suis encore à moitié endormi, et je ne suis pas tellement motivé pour une sortie. J'enfile quand même ma combinaison, je me fais un café à toute allure, et me voilà dans le sas des Zodiac.
Aussitôt le pied à terre, j'entame la marche dans la neige pour aller de l'autre coté, d'où la vue est censée être superbe. Avec les bottes en caoutchouc, ce n'est pas très pratique, mais surtout mes pieds sont gelés au bout de 10 minutes. Le paysage de désolation avec sa glace à perte de vue donne toujours cette impression d'être au bout du monde. C'est la réalité en fait, mais je ne me rend toujours pas compte je pense.
Ce qui est bien sur cette île, c'est qu'elle est appropriée pour faire des chouettes vidéos des pingouins. Pour rejoindre leur nid sur les rochers en hauteur depuis la rive (ou inversement), ils doivent traverser un champ de neige. Pour cela, ils ont une technique particulière : ils se mettent sur le ventre et pédalent dans la neige pour grimper la pente. Pour descendre, c'est plus simple et plus rapide : sur le ventre, un coup de patte, et hop, ça fait une luge. Ils sont trop rigolos !
Je traverse aussi le champ de neige et j'arrive sur un promontoire d'où la vue panoramique vaut le coup d'oeil. L'eau aux alentours de l'île est limpide et permet de voir les fonds marins avec leurs dégradé de couleurs. Ca me fait penser aux photos aériennes des îles paradisiaques entourées de coraux, sauf que là, il fait 0°C.
Je fais faire des photos de moi dans la neige, en marchant un peu et en m'enfonçant jusqu'à la taille. Forcément, dès que les autres voient ça, ils veulent faire la même. Et bientôt, tout le monde se retrouve avec de la neige jusqu'à la taille en train de faire les cons dans toutes les positions. L'idée était donc bonne ! ;-)
Je retourne vers les Zodiacs à 19h00, en dernier, comme souvent. On enchaîne sur le dîner où on se fend la poire. On fait un super trio avec Christophe et Audrey. Et même avec Marité, une retraitée Française que nous avons commencé à connaître il y a 2 jours. Je suis content de les avoir avec moi en expédition et de passer Noël avec eux.
Pour finir la journée en beauté, le bateau repasse par le canal de Lemaire pour le chemin du retour. Cette fois, je suis sur le pont, paré à mitrailler. Le canal est très étroit et longe une chaîne de montagnes aux parois vertigineuses blanchies par la glace. On se sent tout petit ici. Et comme nous sommes protégés du vent, le bateau navigue sur une mer d'huile qui reflète parfaitement le paysage. Audrey avait raison, c'est fabuleux. Le canal s'élargit petit à petit et le vent revient cassant le miroir de l'eau.
Le dîner est servit donc je me met à table, mais prêt à bondir dehors si j'aperçois quelque chose qui vaut une photo. Le bateau stationne pour toute la soirée dans une baie, à proximité d'une station polaire chilienne que nous ne pouvons pas apercevoir. Une brume dense est apparue après le dîner, puis la neige s'est mise à tomber. Je peux tranquillement écrire pour le blog toute la soirée, pendant que les autres vont au cours de tango donné dans le salon.
Aussitôt le pied à terre, j'entame la marche dans la neige pour aller de l'autre coté, d'où la vue est censée être superbe. Avec les bottes en caoutchouc, ce n'est pas très pratique, mais surtout mes pieds sont gelés au bout de 10 minutes. Le paysage de désolation avec sa glace à perte de vue donne toujours cette impression d'être au bout du monde. C'est la réalité en fait, mais je ne me rend toujours pas compte je pense.
Je traverse aussi le champ de neige et j'arrive sur un promontoire d'où la vue panoramique vaut le coup d'oeil. L'eau aux alentours de l'île est limpide et permet de voir les fonds marins avec leurs dégradé de couleurs. Ca me fait penser aux photos aériennes des îles paradisiaques entourées de coraux, sauf que là, il fait 0°C.
Je fais faire des photos de moi dans la neige, en marchant un peu et en m'enfonçant jusqu'à la taille. Forcément, dès que les autres voient ça, ils veulent faire la même. Et bientôt, tout le monde se retrouve avec de la neige jusqu'à la taille en train de faire les cons dans toutes les positions. L'idée était donc bonne ! ;-)
Je retourne vers les Zodiacs à 19h00, en dernier, comme souvent. On enchaîne sur le dîner où on se fend la poire. On fait un super trio avec Christophe et Audrey. Et même avec Marité, une retraitée Française que nous avons commencé à connaître il y a 2 jours. Je suis content de les avoir avec moi en expédition et de passer Noël avec eux.
Pour finir la journée en beauté, le bateau repasse par le canal de Lemaire pour le chemin du retour. Cette fois, je suis sur le pont, paré à mitrailler. Le canal est très étroit et longe une chaîne de montagnes aux parois vertigineuses blanchies par la glace. On se sent tout petit ici. Et comme nous sommes protégés du vent, le bateau navigue sur une mer d'huile qui reflète parfaitement le paysage. Audrey avait raison, c'est fabuleux. Le canal s'élargit petit à petit et le vent revient cassant le miroir de l'eau.
Le dîner est servit donc je me met à table, mais prêt à bondir dehors si j'aperçois quelque chose qui vaut une photo. Le bateau stationne pour toute la soirée dans une baie, à proximité d'une station polaire chilienne que nous ne pouvons pas apercevoir. Une brume dense est apparue après le dîner, puis la neige s'est mise à tomber. Je peux tranquillement écrire pour le blog toute la soirée, pendant que les autres vont au cours de tango donné dans le salon.