BUENOS AIRES - A LA DÉCOUVERTE DU CENTRO

Publié le par Ludovic

Soleil radieux ce matin sur Buenos Aires. Je serai bien parti au quart de tour visiter le centre-ville si je n'avais 3 problèmes a régler :
- la chambre pour ce soir. L'hôtel me garanti un lit en dortoir pour ce soir, c'est déjà ça. Si une chambre se libère, la réceptionniste me la garde. Ca sera la surprise en rentrant ce soir.
- encore et toujours, obtenir plus de 500 pesos avec ma CB au guichet d'une banque. je me dirige vers le quartier des affaires plein d'espoir. Je suis quand même dans la capitale financière d'Amérique Latine, je vais bien trouver une gentille banque efficace qui va me donner mes 2000 pesos d'un coup.
- trouver un magasin qui vend des bonnes chaussures de trekking, car le miennes baillent de la semelle et sentent du bec. Je ne leur donne pas 48 heures de plus.

Obtenir de l'argent (plus de 500 pesos) à Buenos Aires avec sa CB : mode d'emploi.
J'essaye le distributeur automatique au cas où il aurait changer d'avis depuis la dernière fois, mais pas de chance, il refuse toute mes requêtes supérieures à 500 pesos. Je demande au bureau des information si je peux avoir plus, la fille m'indique les guichets au premier étage. Là, on me dit que ce n'est pas possible ici, il faut que j'essaye ailleurs.

Je traverse la rue et m'engouffre dans la banque à l'angle. Le distributeur donne le même résultat que son copain à 100 mètres. Je fais donc la queue au guichet avec, cette fois, un changement de stratégie : je ne demande pas si c'est possible d'avoir 2000 pesos, je dis "Je veux 2000 pesos" en tendant ma CB et mon passeport. Le guichetier me répond qu'il ne peux pas pour l'instant, car le système central est hors service. Ca marchera peut-être dans 1 heure, voire 2 heures... Y'a du progrès dans la forme (le monsieur a bien appris a élégamment mentir pour ne jamais dire que sa banque ne pouvait pas fournir un service) mais le résultat est le même pour moi. Je tente une troisième banque en face, mais je ne fais pas mieux.

J'ai essayé 3 banques sud-américaines, je me dis que je vais aller voir du côté des banques internationales qui saurons être plus compréhensives. Je trouve donc la HSBC et ses distributeurs de dollars. Le distributeur automatique ne donne rien alors je commence à faire la queue mon passeport à la main, lorsqu'une charmante hôtesse vient me voir pour me demander en anglais si je souhaite un service. Tout de suite, on voit le changement de stature de la banque ! Sauf que quand je ressors, je suis toujours pauvre, mais ... j'ai l'adresse du centre VISA qui est le seul dans toute la ville a faire des avances de plus de 500 pesos sur CB. Fallait le savoir ! L'adresse en poche (c'est pas à côté), je remonte l'immense Avenida Corientes avec Ute qui me suit depuis le départ. Je vois bien qu'elle en a ras-le -bol, mais elle est cool, elle ne dit rien. J'arrive au numéro 534, pas de pancarte VISA mais l'entrée d'un immeuble. Je demande à la réception le centre VISA, et la dame, me tend un papier avec l'en-tête VISA, 5 adresses dessus, et me souligne la plus proche. Je crois comprendre ... ARGHHHHH !! Il est bientôt midi et je n'ai pas avancé d'un pesos dans mon porte-monnaie. C'est reparti pour un tour.

Je trouve l'adresse indiqué qui est celle de la Banco Union de Argentina. Je fais la queue à nouveau, quand un employé vient me voir. Pour les avances sur CB, je dois d'abord passer par lui, sauf que le maximum est de 1000 pesos par jour... Sans commission. Que je suis heureux de payer une CB VISA Premium qui ne me permet même pas de retirer plus de 200 euros d'un coup à Buenos Aires. J'ai plus qu'à revenir demain pour le reste.

Entre-temps, seul point positif de la matinée, j'ai réussi à passer par hasard devant un magasin d'équipement pour la montagne où j'ai acheté mes chaussures. Ute m'a avancé l'argent pour ne pas avoir à y retourner.

Enfin, après un poulet-pommes de terres sautées dégueulasse dans une brasserie au début de la Plaza de Congresso, nous remontons jusqu'au Congrès et la promenade touristique commence.





Buenos Aires a des grosses ressemblances avec New-York parfois. Notamment ces nuées de taxi jaunes et noir qui se suivent en un flot continu, ou ces étroites rues venteuses entourées de bâtiments si hauts et si serrées que les rayons du soleil ne touchent le sol qu'aux alentours de midi.

 



Nous longeons l'une des artères principales où les businessmen se mêlent avec les femmes ultra-fashions qui sortent de leur travail. Nous débouchons sur l'immense Obélisque blanc de l'Avenida 9 de Julio, emblème de la ville. La semaine dernière, lors de la journée du Sida, il a été recouvert du plus grand préservatif du monde : 70 mètres de long ... L'avenida 9 de Julio coupe la capitale en  deux. Elle est l'une des plus larges avenues du monde avec ses 150 mètres d'un trottoir à l'autre. 2 routes de 6 voies la sillonnent.







Nous continuons en descendant une large avenue commerçante. Nous faisons un passage éclair au 45ème étage du Sheraton Palace pour admirer la vue panoramique sur Buenos Aires.



Nous continuons jusqu'au port où se trouve le départ des bateaux pour l'Uruguay. Nous achetons 2 billets pour faire une excursion d'une journée de l'autre coté du Rio Mar del Plata vendredi prochain. Nous longeons ensuite les digues du port qui composent le quartier flambant neuf de Puerto Madero, avec ses immeubles design et ses restaurants huppés qui s'alignent sur 1 kilomètre.

De retour à l'hôtel, je suis claqué par les kilometres de marche que j´ai fait aujourd´hui. Nous prenons possession de notre dortoir car comme il fallait s'y attendre, il n'y a pas de chambre double libre pour ce soir. Denier challenge de la journée, trouver un restaurant ouvert, pas trop loin de l'hôtel, mais ceux que nous connaissons sont fermé. Il n'est que 21h30 pourtant. Je comprend pas comment leurs horaires fonctionnent ici. J'ai trop la flemme de marcher, donc je vais acheter des pâtes et de la sauce dans un supermarché, et je fais une plâtrée pour Ute et moi.

Publié dans Argentine

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C
Merci pour ce beau site et pour tous les renseignements donnes, notamment pour la banque a Buenos Aires (il s'agit au fait de banco de la nacion argentina et non union, mais on a bien trouve qd meme). Nous faisons un peu le meme periple et lisons attentivement les articles.<br /> Merci encore !<br /> Caro et Fabrice
B
chambre double ;) petit repas préparé avec amour?? désolée je suis indiscrete et un peu fleur bleue!! <br />